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PLUS BELLE LA FERME

"Accélérer la transition agroécologique de nos fermes"

Vincent KRAUS

Cofondateur de FEVE (Fermes En ViE)

Sud Ouest - France

indie song : l'OEUVRE DE NOS VIES de Gael Faure - Chanteur (France)

Publié le 20 Septembre 2023
Auteur : Thomas Verjus
Traduction anglais : Gilda Teissier

En 2020, Vincent a bifurqué de techno-solutionniste à entrepreneur à impact en prenant conscience des enjeux climatiques et sociétaux. A la recherche d’un nouveau défi entrepreneurial, il cofonde FEVE (Fermes En Vie) avec Astrid, Marc et Simon pour accompagner les agriculteurs français dans leur transition agroécologique en les aidant à s’installer grâce à l’épargne citoyenne. Face à une agriculture conventionnelle défaillante et vulnérable, comment FEVE contribue à la transition agroécologique ? Quels sont les leviers pour l’accélérer et assurer notre souveraineté alimentaire ? Vincent nous éclaire sur le développement d’un modèle plus résilient qui pourrait aussi réenchanter nos campagnes.

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« Aujourd’hui, je vois beaucoup de jeunes qui sortent d’école et veulent monter une boîte à impact alors que moi à l’époque, c’était faire du conseil ou de la finance » confie Vincent. Ingénieur Polytechnicien, Vincent a suivi cette voie tracée, de ses débuts professionnels dans la finance à sa première aventure entrepreneuriale dans la santé, avant un tournant décisif. Après la naissance de leur première fille, sa femme Hélène l’invite à lire « Comment tout peut s’effondrer », signé par le collapsologue Pablo Servigne et Raphaël Stevens, c’est un vrai choc pour lui.

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En 2020, il achève cette bifurcation de techno-solutionniste convaincu à entrepreneur à impact lorsqu’il réfléchit à un nouveau projet entrepreneurial. « Avec l’envie de faire bouger les choses, je me suis intéressé à l’agriculture car le secteur fait face à de nombreux défis environnementaux, pas que liés au carbone, mais touche aussi à la biodiversité et l’eau » explique Vincent. En outre, il met en avant les problématiques sociétales et de santé d’une agriculture qui nous nourrit au quotidien. Sécheresse historique dans les Pyrénées Orientales, bataille de l’eau avec la question des méga-bassines (cf Sainte-Soline) ou plus récemment déclin des oiseaux en Europe, l’actualité nous rappelle à ces enjeux dans une situation paradoxale où l’agriculture intensive, qui détruit la biodiversité et entretient le réchauffement climatique, se retrouve aussi en première ligne face à ses conséquences.

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L’agriculture, l’arroseur arrosé du réchauffement climatique

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Depuis 1950, la révolution verte a permis à l’agriculture française d’assurer une abondance alimentaire grâce aux gains de productivité et à la mondialisation des échanges. Cependant, ce modèle d’agriculture conventionnelle montre ses limites et menace à terme notre souveraineté alimentaire. Le secteur est responsable pour 25% des émissions nationales de gaz à effet de serre d’après The Shift Project : transport, production agricole (intrants dont engrais et pesticides, machines et bâtiments) et élevage (émissions de méthane). La déforestation et l’utilisation des pesticides détruisent la biodiversité, notamment insectes et oiseaux, polluent et érodent les sols. Trop gourmande en eau, l’agriculture intensive « assèche les nappes phréatiques et perturbe le cycle de l’eau » comme l’expliquait l’économiste en eau Esther Crauser-Delbourg dans une récente interview au sujet de la bataille de l’eau. Le système entretient ainsi un cercle vicieux de vulnérabilité en subissant directement le dérèglement climatique à travers sécheresses et tensions sur l’eau, évènements brutaux (pluies violentes, grêle, gel…) menaçant de facto les rendements de monocultures dominantes. L’effondrement de la biodiversité impacte la pollinisation, la fertilité des sols et la rétention d’eau. Enfin, sa dépendance aux énergies fossiles dans un contexte de raréfaction des ressources énergétiques et minières est synonyme d’impasse.

L’urgence du renouvellement des générations d’agriculteurs

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Ce modèle agro-industriel apparaît aussi défaillant sur le plan économique et social. Mondialisé, il est exposé aux tensions géopolitiques et économiques (guerre en Ukraine et céréales). Le coût réel de l’alimentation n’est pas pris en compte du fait des subventions de l’agriculture conventionnelle (PAC) et des externalités négatives concernant l’environnement et la santé. Par une hyperspécialisation et une mise en compétition internationale, on observe un nivellement par le bas pour les agriculteurs. Sur 100 euros d’achats alimentaires, seulement 6,5 euros environ reviennent dans leurs poches. Endettés et travailleurs précaires face à la pénibilité du travail, leur métier n’attire plus alors que les agriculteurs représentent seulement 1,5% de la population active. « 50% des agriculteurs partiront à la retraite d’ici 2030 » avance Vincent alors que les besoins de main d’œuvre sont conséquents. Chaque semaine, près de 200 fermes disparaissent en France face aux difficultés de transmission dont l’accès au foncier.

Face à un modèle d’agriculture conventionnelle qui s’est éloigné de sa vocation nourricière, l’agroécologie, qui regroupe les pratiques d’une agriculture durable, respectueuse de l’environnement et des humains, apparaît comme une voie de résilience pour s’adapter à la fois aux contraintes du climat, regénérer nos écosystèmes et proposer un modèle économique viable aux agriculteurs.

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Accompagner la transition agroécologique grâce à l’épargne citoyenne

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« J'essayais de réfléchir à ce qu'on pouvait faire sur l'agriculture » raconte Vincent à qui rien ne prédestinait à l’agriculture pour ce Basque. En 2012, Vincent réalise son premier changement de cap en quittant la Société Générale pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale dans la santé. Un premier succès puisque Vincent et ses associés cèdent SeniorAdom à une mutuelle en 2019. A la recherche d’un nouveau défi entrepreneurial, « je ne me voyais pas faire autre chose que d'essayer d'apporter ma pierre à l’édifice » poursuit Vincent, conscient alors des enjeux environnementaux et sociétaux. « J'ai rencontré mes trois associés avec lesquels on a réfléchit ensemble à ce qu'on pouvait faire pour accélérer la transition agroécologique » explique Vincent. FEVE naît en 2020 de la rencontre entre Astrid Tarteret, Marc Batty, Simon Bestel et Vincent Kraus, d’horizons différents et de profils complémentaires.

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La volonté des associés est d’aider les agriculteurs à changer leurs pratiques, de favoriser l’installation d’agriculteurs qui portent un projet ambitieux en agroécologie et répondre ainsi à la problématique de renouvellement des générations d’agriculteurs. Rapidement, le principal frein à l’installation identifié est le foncier, surtout en dehors du cadre familial, les deux tiers des installations aujourd’hui. « On a décidé de créer une foncière qui a pour objectif de faciliter l'installation des personnes qui ont des projets en agroécologie en achetant le foncier et en leur louant, tout en leur donnant la possibilité de devenir propriétaire à terme ». Vincent souligne en effet que « le foncier coûte cher, en moyenne 6 000 euros par hectare. Si vous prenez une ferme de 70 hectares, la moyenne en France, vous arrivez vite à 400 000 euros. Si on rajoute le bâtiment, on est rapidement à 600 000 voire 800 000 euros, ce qui est inaccessible ».

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Comment le financer ? Par l’épargne citoyenne car les particuliers s’intéressent de plus en plus à des projets à impact environnemental et social. « Le foncier agricole, c'est un actif qui est tangible qui est historiquement assez peu volatile » complète Vincent. Au printemps 2023, plus de 700 personnes avaient déjà rejoint la foncière, avec des investissements dans des actions d’exploitation de 500 euros à 200 000 euros pour le plus important, et une moyenne investie de 10 000 euros. Par sa dimension solidaire et responsable, l’investissement entraîne une réduction d’impôts à 25% tout en fléchant son épargne vers un projet d’utilité sociale.

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Autonomie et ambition collective des fermes pour régénérer les campagnes

Modèle alternatif vertueux, FEVE permet à des projets agroécologiques responsables de voir le jour et des rêves d’installation se concrétiser en identifiant des fermes et en facilitant leur transmission. Après plusieurs tentatives échouées, Julie et Vivian ont pu ainsi s’installer à la Ferme du Trey dans les Landes, en louant l’exploitation de 190 hectares à FEVE et pouvant ainsi investir plus concrètement dans leur projet : diversification des cultures et implantation de couverts végétaux pour mieux stocker le carbone et l’eau dans les sols. L’objectif reste aussi de « pouvoir rendre ces projets plus autonomes, le tout en les aidant à réfléchir à un modèle économique viable » commente Vincent. Chaque projet financé par FEVE doit respecter une charte agroécologique avec un cahier des charges précis ; par exemple des modèles diversifiés de polyculture élevage, élevage extensif, travail minimal du sol, gestion biodiversité et de l’eau, et critères sociaux. « On essaie de les accompagner sur pas mal de sujets de réflexion, que ce soit sur la transformation de leurs produits, sur la commercialisation et sur la diversification de leurs production » précise Vincent. FEVE développe aussi des outils comme la plateforme digitale « la grange » pour à la fois donner les outils aux agriculteurs et également les mettre en relation.

 

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1/ Vivian Santos - Ferme du Trey,  Parleboscq (Landes), Sud Ouest - France (2023) - Crédit Photo : Valentin Izzo                
2/ Vivian Santos et Vincent Kraus - Ferme du Trey,  Parleboscq (Landes), Sud Ouest - France (2023) - Crédit Photo : Thomas Verjus

« Quand ça a du sens et que c'est possible, on essaie de créer des synergies entre les agriculteurs » indique Vincent afin « d’améliorer encore l’impact environnemental et la viabilité économique ». La Ferme Les Bouriettes dans l’Aude, une des premières fermes installées par FEVE, illustre avec succès ce concept d’installation collective. Deux maraîchers et un producteur de céréales et légumineuses rejoignent Pierre, un producteur de lait déjà installé, pour proposer un modèle plus résilient localement. « On est content d'avoir réussi à organiser cela car c'est compliqué à la fois d'un point de vue juridique et d'un point de vue humain » se félicite Vincent. Une autre victoire traduit l’impact de FEVE, c’est la reprise d’une ferme à l’été 2022 par le comité technique de la SAFER (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural). Le projet porté par FEVE est alors en concurrence avec un projet d’agriculture conventionnelle. Malgré la forte représentation de syndicats traditionnels types FNSEA dans le comité technique, le projet est finalement remporté par FEVE.

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Entreprise à mission de l’économie sociale et solidaire, FEVE a déjà accompagné 7 installations de fermes grâce à 7 millions d’euros de financement citoyen pour un total de près de 500 hectares convertis en agroécologie. Basée dans le Sud-Ouest, l’équipe FEVE ambitionne l’installation de 10 à 15 nouvelles fermes en 2023 avec un développement sur le Grand Ouest.

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Un modèle agricole plus résilient face aux enjeux de souveraineté alimentaire
 

Aujourd’hui, la transition agroécologique doit répondre au principal défi de la résilience alimentaire face aux limites de l’agriculture conventionnelle. Un changement systémique complexe compte-tenu des nombreux acteurs et de leurs interactions. Pour Vincent, un des axes prioritaires, décrit dans les Greniers d’Abondance, est de retrouver une « diversification des cultures » pour améliorer la fertilité des sols de manière naturelle tout en réintroduisant certaines cultures. « On importe plus de la moitié de nos fruits et de nos légumes en France ce qui paraît fou pour un pays agricole » constate Vincent. L’autre axe, c’est aussi de « réduire la production de viande en France ». Cela aurait un impact environnemental, sur l’alimentation et la santé, et permettrait in fine de libérer des terres pour l’agroécologie.
 

Côté individu, l’agriculture est au cœur de notre quotidien mais la connexion entre l’assiette et le citoyen a aussi été rompue. Par où commencer à échelle plus individuelle, et quels sont les principaux leviers pour contribuer à cette transition ?

S’informer et éduquer – à travers des outils comme la Fresque Agri’Alim, petite sœur de la fresque du climat et cocréée par Céline Monthéard et Astrid Tarteret, associée de FEVE, visant à sensibiliser sur la problématique agricole et alimentaire. Vincent recommande aussi le visionnage de documentaires comme Roots permettant de mieux comprendre les dessous de la production de notre alimentation.

 

Agir avec son portefeuille pour les achats alimentaires, même si Vincent a conscience que ce n’est pas facile pour tout le monde, en privilégiant le BIO, les circuits courts et directement chez le producteur ; par exemple les paniers de fruits et légumes de l’AMAP. Plus généralement, il apparaît nécessaire de s’intéresser à ce qu’on mange, à la fois en termes d’impact pour sa santé et pour les agriculteurs en France.
 

Flécher son épargne pour mettre du sens dans ses placements financiers et participer au financement de la transition vers une agriculture durable et résiliente. L’investissement peut se réaliser directement dans l’achat de terres agricoles via la SAFER, dans des sociétés agricoles ou bien dans des foncières solidaires comme FEVE ou Terre de Liens. Au-delà, de nombreuses initiatives de crowfunding à l’instar de Miimosa permettent de placer son argent au service de projets à impact dans le monde agricole.

Porter un projet agroécologique pour ceux qui souhaitent bifurquer vers un métier à impact dans le domaine agricole. En France, des formations comme HECTAR se développent pour accompagner une nouvelle génération d’agriculteurs mieux formée à ces enjeux.

Face à ce défi, le levier est aussi côté réglementaire afin de changer les règles du jeu et favoriser ces nouvelles pratiques et la lecture côté consommateur. Le projet d’étiquetage des aliments sur le modèle ABCDE de la santé ouvre la voie en redonnant plus de pouvoir au citoyen. Encore un long chemin face aux puissants lobbys de l’agriculture conventionnelle et de l’industrie agro-alimentaire.


Nouveaux récits positifs et action face à l’éco-anxiété

« Quand on prend conscience des enjeux environnementaux, ça met une claque » admet Vincent pour évoquer l’éco-anxiété liée à ces enjeux climatiques et sociétaux. « J'aime beaucoup toutes les personnes qui essayent de montrer que ce futur peut être positif » confie Vincent en évoquant les initiatives du monde culturel visant à nourrir ce nouvel imaginaire de société. Newtopia, la société de production lancée par Cyril Dion (Demain, Un monde nouveau) et Magali Payen (On est Prêt), témoigne de ces initiatives à travers la réalisation de films, séries et documentaires autour d’un futur souhaitable. « Ce futur peut être chouette, on n'a pas besoin d'avoir une grosse voiture et d'avoir une belle montre » poursuit Vincent en invitant à « se reconnecter à des plaisirs un peu plus simples, avoir des activités plus proches de la nature ». C’est ce qu’il essaie de faire en donnant le goût de la randonnée à ses deux filles.
 

Face à l’éco-anxiété et au défi climatique, son principal moteur c’est d’être dans l’action. Pour Vincent, cela se traduit bien entendu à travers FEVE, projet à impact, mais son engagement va aussi plus loin. Membre du programme de mentoring 50 Partners Impact, Vincent a à cœur d’accompagner des entrepreneurs sur des sujets sociétaux pour « partager un petit peu de ce que j’ai appris au cours de ma vie d’entrepreneur ». Une autre source de motivation pour Vincent est de voir « des jeunes aussi engagés chez FEVE. Cela crée une certaine émulation et on essaie d’embarquer tout le monde dans cette mission commune ». 

Une mission où FEVE souhaite contribuer à construire un futur souhaitable. Avec l’idée que l’art joue un rôle formidable pour rendre désirable cette transition, FEVE a organisé son premier Feve’stival au mois de juin à la ferme de Cussac en Dordogne. A cette occasion, Gael Faure, chanteur français, fils d’agriculteur et engagé sur l’écologie et l’agroécologie, y a joué son nouveau spectacle « Le Bruit du Blé », alternant morceaux choisis et lecture d’extraits du livre de Giono. Pour Vincent, « l’œuvre de nos vies », le dernier titre de Gael, est « chanson au goût du jour » pour illustrer ces enjeux. Un beau symbole du défi de FEVE, celui de remettre de la vie dans nos fermes et pouvoir ainsi réenchanter nos campagnes grâce à la transition agroécologique.

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CHIFFRES CLÉS
Agriculture et empreinte carbone : 25% des émissions de gaz à effet de serre
(source : The Shift Project)
50% des agriculteurs français à la retraite d’ici 2030 (source : Manger Demain – Fake or Not)
200 fermes disparaissent chaque semaine en France (source : Ministère de l’agriculture)
1,5% de la population active française travaille dans l’agriculture vs 30% en 1950 (source : Manger Demain – Fake or Not)
Agriculture empreinte eau : 40% de la consommation d’eau douce (source : CNRS)

DÉFINITIONS
. Agroécologie : application des savoirs issus de l’écologie – la science qui étudie les écosystèmes – à l’agronomie, dans le but de concevoir des systèmes agraires soutenables. Une transition agricole massive est impérative pour que l’agroécologie devienne le nouveau standard et renforce ainsi la résilience des exploitations. (source : Greniers d’abondance)
. PAC (Politique Agricole Commune) : lancée en 1962, la politique agricole commune (PAC) de l'Union Européenne est un partenariat entre le secteur agricole et la société, et entre l’Europe et ses agriculteurs. Son principal objectif est de soutenir les agriculteurs et améliorer la productivité agricole, en garantissant un approvisionnement stable en denrées alimentaires à un prix abordable (source : Union Européenne)

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RÉFÉRENCES
 

Sites
-Fermes en VIE (FEVE) – http://www.feve.co
-Plateforme la grange – https://lagrange.feve.co/ 
-50 Partners Impact – https://www.50partners.fr/programmes/impact
-Newtopia – https://www.newtopiastories.com/
-Gael Faure – https://www.gaelfaure.com/


Podcasts & Interviews
-« Investir dans des fermes pour gagner du blé » – Podcast La Martingale – Interview de Vincent Kraus par Matthieu Stefani (FR) - https://lamartingale.io/tous/isr-reduction-dimpot-et-rendement-les-cles-de-linvestissement-agricole/
-« Quitter la tech pour soutenir les nouveaux agriculteurs : histoire d’une prise de conscience » – Podcast Generation Do It Yourself – Interview de Marc Batty par Matthieu Stefani (FR) - https://www.gdiy.fr/podcast/marc-batty/
-« Faire prospérer une agriculture plus respectueuse du vivant » – Podcast Monétique (FR) – https://open.spotify.com/episode/59Ry7J8xkRV9s6AZCBKKos?si=3237e0bc4e9b4228
-« L’aventure d’Astrid avec Fermes En Vie (FEVE) » – Podcast Dynamite – Interview d’Astrid Tarteret par Jérôme Codiasse (FR) - https://open.spotify.com/episode/6A3MUxTaDM7ygBz5sPrGdj
-« Effondrement : est-ce que tout est vraiment foutu ? » – Blast – Interview de Pablo Servigne par Paloma Moritz (FR)  - https://www.youtube.com/watch?v=hP_mZQy2djg
-Emission c’est dans l’Air « Eau, déjà l’alerte ! » – France 5 – Esther Crauser-Delbourg (FR) – https://www.youtube.com/watch?v=n_4js8X7xSs


Documentaires & Livres
​-Documentaire « Kiss The Ground » – EN – http://www.kisstheground.com/
-ARTE - Documentaire « Roots » – Pierre Girard – EN/FR – https://www.arte.tv/fr/videos/107211-002-A/roots/
-ARTE - Documentaire « Un Monde Nouveau » – Cyril Dion & Thierry Robert – EN/FR – https://www.cyrildion.com/films
-« Manger Demain– Fake or Not » – Frédéric Wallet – Livre (FR)
-« Comment tout peut s’effondrer » – Pablo Servigne – Livre (FR/EN)

 

Articles & Autre
-20 minutes – Landes : Après dix ans de galère, un agriculteur « sans terre » a réussi à s’installer grâce à l’épargne citoyenne (FR) – https://www.20minutes.fr/societe/4035370-20230504-landes-apres-dix-ans-galere-agriculteur-terre-reussi-installer-grace-epargne-citoyenne
-PressLib – Une épargne citoyenne pour financer les exploitations agricoles de demain (FR) –https://presselib.com/article/epargne-citoyenne-financer-exploitation-agriculture-bio-landes-bordeaux-ferme-feve
-Shift Project – Agriculture (FR) – https://theshiftproject.org/plan-de-transformation-de-leconomie-francaise-agriculture-et-alimentation/
-Guides « Greniers de l’abondance » (FR) – https://resiliencealimentaire.org/page-telechargement-guide/ et https://resiliencealimentaire.org/#guide2
-Scenario Afterres 2050 (FR) – https://afterres2050.solagro.org/decouvrir/scenario/

 

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VIDEO - épisode 2 - PLUS BELLE LA FERME

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